La Ferme du Bec Hellouin- permaculture, beauté, espoir- Jean-Christophe Delhaye

Si vous vous intéressez à la permaculture et/ou que vous avez vu le film Demain, vous connaissez certainement la Ferme du Bec Hellouin. J’en avais également parlé sur le blog à l’automne dernier, lorsque je vous avais présenté Permaculture, le livre de Perrine et Charles Hervé-Gruyer qui sont les fondateurs de ce lieu unique. La […]

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Smart Cities : Issy-les-Moulineaux et Lyon parmi les 15 villes européennes les plus avancées! Jean-Christophe Delhaye

La Commission européenne et le Ministère chinois de l’industrie et des technologies ont publié une étude comparative sur les projets de smart city mis en œuvre dans 15 villes chinoises et 15 villes européennes.

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La #COP 21 : les chiffres clés sur la conférence climat. Jean-Christophe Delhaye

La France accueille et préside du 30 novembre au 11 décembre 2015 la Conférence de Paris sur le climat.

La France accueille et préside du 30 novembre au 11 décembre 2015 la Conférence de Paris sur le climat.

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La #COP 21 : les chiffres clés sur la conférence climat. Jean-Christophe Delhaye

Le recyclage des déchets nous transporte…Jean-Christophe Delhaye, Bruxelles

Le recyclage des déchets nous transporte

L’industrie automobile est très exigeante quant à la qualité des matériaux utilisés pour la construction des véhicules. Or, elle fait de plus en plus appel à la valorisation et au recyclage, démontrant ainsi les progrès accomplis dans ce domaine.Illustration avec le constructeur Renault.

JP-Hermine
Le recyclage des déchets nous transporte! Jean-Christophe Delhaye

Le recyclage des déchets nous transporte

3 questions à Jean-Philippe Hermine, directeur Stratégie et Plan environnement du groupe Renault et président de la filiale Renault Environnement

Que représente l’économie circulaire pour Renault ?
Renault est engagé depuis six ans dans une démarche pionnière d’économie circulaire. Le Groupe met en place des boucles de production pour faire des voitures en fin de vie de véritables gisements de matériaux qui serviront à produire de nouvelles voitures. Cela nécessite beaucoup de recherche et développement : il faut identifier et maîtriser les gisements à valoriser pour pouvoir nous alimenter en flux compatibles avec nos usages, élaborer des procédés de transformation qui donnent aux matériaux recyclés les mêmes qualités que les vierges, et voir comment appliquer ces matériaux à de nouveaux véhicules.
Nous avons travaillé, notamment, sur les matières métalliques – ce qui nous a permis de devenir autonomes en cuivre pour toutes nos fonderies européennes –, les platinoïdes utilisés pour fabriquer les pots catalytiques, et les plastiques, qui représentent aujourd’hui 12 % de la masse véhicule. Renault développe aussi ce qu’on appelle le remanufacturing, fondé sur la remise en état comme neuves de pièces récupérées sur des véhicules en réparation. Cette activité, portée par une usine dédiée qui emploie 300 personnes, se traduit chaque année par la construction de 15 000 moteurs et 15 000 boîtes de vitesses à partir d’anciens modèles.

Quels sont les enjeux de cette démarche pour votre Groupe ?
Ils sont à la fois écologiques et économiques. Notre objectif est de préserver l’environnement mais aussi d’améliorer notre compétitivité, notamment en nous affranchissant de la hausse des coûts des matières premières. L’économie circulaire crée de la valeur nouvelle : grâce au réemploi, par exemple, nous pouvons proposer des pièces de réparation qui bénéficient des mêmes garanties que les pièces neuves, mais qui coûtent de 50 à 80 % moins cher, ce qui fidélise nos clients. En outre, fabriquer ces pièces nécessite beaucoup moins d’eau et d’énergie.

Renault et SUEZ copilotent Indra, une entreprise de recyclage des véhicules hors d’usage : quel sens donnez-vous à ce partenariat ?
Les partenariats nous permettent d’agir concrètement pour faire progresser notre démarche d’économie circulaire et apporter des plus-values à la filière en conjuguant les expertises. Avec Indra, par exemple, nous avons associé les compétences de Renault et de SUEZ pour augmenter la part des plastiques recyclés issus des véhicules en fin de vie.
Notre objectif est d’atteindre un taux de valorisation de 95 %.

COP 21 Paris : 21 SOLUTIONS CONCRÈTES D’ÉCONOMIE CIRCULAIRE! Jean-Christophe Delhaye Bruxelles

JeanChristopheDelhaye

L’énergie verte issue de 5kg de déchets ménagers fera pousser 1kg de tomates

 

Jean-Christophe Delhaye

L‘économie circulaire ou les vertus du recyclage! Euronews Jean-Christophe Delhaye Bruxelles

http://fr.euronews.com/2015/12/04/l-economie-circulaire-ou-les-vertus-du-recyclage/
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La Commission présente ses mesures pour favoriser l’économie circulaire! Jean-Christophe Delhaye

C’est un fait, les Européens consomment trop et produisent trop de déchets. Et dans le même temps, les ressources naturelles diminuent. La solution, c’est le recyclage, ou plutôt l’économie circulaire. La Commission européenne a présenté ce mercredi une large série de mesures censées freiner ce gaspillage, réduire les émissions de gaz à effet de serre et doper la compétitivité européenne.

Le niveau des salaires dans l’Union européenne est plus élevé qu’en Asie. Le prix des ressources naturelles comme le pétrole ou les terres rares est plus important en Europe qu’ailleurs dans le monde. Bref, sa compétitivité, l’Europe ne pourra la trouver que dans une utilisation plus efficace des ressources. C’est le principe de l’économie circulaire que la Commission européenne a mis sur la table.

Recyclage de 65% des déchets d’ici 2030

Il s’agit d’un projet ambitieux, l’un des plus ambitieux de l’année même selon Frans Timmermans, le premier vice-président de la Commission européenne. Ce projet prévoit notamment de recycler 65% de nos déchets ménagers d’ici 2030. Mais pas seulement. L’économie circulaire mise aussi sur l’écoconception. C’est à dire des produits conçus pour être réutilisés, réparés ou plus facilement transformés.

L’économie circulaire, c’est aussi le développement de nouveaux modèles économiques comme le prêt ou la vente d’occasion. Des filières qu’il va falloir développer et qui, à terme, pourraient déboucher sur la création de deux millions d’emplois dans le secteur de la réparation ou du recyclage d’après la Commission.

 

(Reporté par notre journaliste Jean-Christophe Delhaye)

Parlement Européen : Économie circulaire : recycler et réutiliser nos produits! Jean-Christophe Delhaye

Parlement Européen : Économie circulaire : recycler et réutiliser nos produits Jean-Christophe Delhaye https://www.zonebourse.com/…/Parlement-Europeen–Economie-…/

En moyenne, chaque citoyen européen consomme quatorze tonnes de matières premières et produit cinq tonnes de déchets par an. Alors que les ressources diminuent, ces chiffres peuvent paraître alarmants. Pourtant, les produits ou matériaux que nous utilisons peuvent être réutilisés, réparés ou recyclés. Les députés réunis en session plénière à Bruxelles aujourd’hui débattront de nouvelles propositions législatives de la Commission visant à faciliter la transition vers une économie circulaire.

Qu’est-ce que l’économie circulaire ?

Dans une économie circulaire, le cycle de vie des produits est étendu afin de réduire l’utilisation de matières premières et la production de déchets.

L’économie circulaire mise notamment sur l’écoconception, un modèle de production qui rend la réutilisation, la réparation ou la transformation du produit plus simple. Dans notre sondage Twitter, vous avez été 72 % à déclarer que vous préférez essayer de réparer un appareil électroménager en panne plutôt que d’en racheter un autre.

Une gestion des déchets plus efficace ainsi qu’une meilleure durabilité du produit sont des éléments essentiels à la mise en place d’une économie circulaire. De nouveaux modèles économiques doivent également être développés : le prêt, le partage, le troc, la vente en seconde main…

La location de vêtements est un exemple d’économie circulaire. À tout moment, le client peut rendre au magasin ce qu’il a loué, et consomme donc sans avoir acheté et sans avoir besoin de jeter.

Cliquez ici pour accéder à toutes les actualités du Parlement européen

Le rapport du Parlement européen

Dans une résolution adoptee le 9 juillet, le Parlement demande demande à la Commission « de proposer, d’ici à la fin de 2015, un objectif visant à accroître l’efficacité dans l’utilisation des ressources au niveau de l’Union de 30 % d’ici à 2030, par rapport aux niveaux de 2014 ».

Selon la Commission européenne, cette mesure pourrait accroître le produit intérieur brut de l’Union européenne de près d’un pourcent et créer deux millions d’emplois durables supplémentaires.

« Il s’agit d’un changement de paradigme, d’un changement systémique et d’une immense opportunité commerciale cachée. Ce changement peut seulement voir le jour si nous faisons en sorte qu’un nouvel écosystème commercial émerge », a déclaré la rapporteur Sirpa Pietikäinen, députée démocrate-chrétienne finnoise, après le vote de la résolution en juillet.

Mercredi à midi, la Commission européenne a présenté un plan d’action ainsi que de nouvelles propositions concernant l’économie circulaire. Ces propositions seront ensuite débattues et votées par tous les députés.

(Article recueilli par notre journaliste Jean-Christophe Delhaye)

economiecirculairejeanchristophedelhaye

COP21 : l’exemple dans le Tarn d’une économie circulaire! Jean-Christophe Delhaye

COP21 : l’exemple dans le Tarn d’une économie circulaire

http://www.francetvinfo.fr/…/cop21-l-exemple-dans-le-tarn-d…

Jean-Christophe Delhaye

 

En Montagne Noire, dans le Tarn, les chantiers d’élagage produisent des tonnes de bois. Ici, les branches ne sont pas des déchets laissés sur place, mais des richesses, transformées. C’est le pari de la société Agri 2000. « Jusqu’au développement de la filière énergie, on n’avait pas de débouchés directs ou économiquement intéressants pour venir récolter ces bois », avance Nicolas Saint-Jean, directeur de travaux chez Agri 2000. Aujourd’hui, les résidus de bois deviennent des plaquettes de chauffage ou des bûchettes reconstituées. « Plus on brûle du bois sec moins on génère d’émissions de gaz à effet de serre », explique le PDG Nicolas Dubousquet

La France en retard

L’homme est aussi associé avec son père sur une exploitation céréalière. Il utilise les résidus de végétaux pour produire du biogaz et revendre l’électricité à ERDF. Reste « le résidu de la matière en fin de cycle qu’on épand sur les parcelles agricoles (…) ce qui permet de réduire considérablement l’usage d’engrais chimiques ». Ce modèle d’économie circulaire a coûté 7 millions d’euros, amortis en douze ans et financé en partir par la région. La société a aujourd’hui engagé des ingénieurs afin de vendre le concept, bien développé en Allemagne, mais pour lequel la France a encore beaucoup de retard.

Jean-Christophe Delhaye

 

 

L’économie circulaire, levier exemplaire de développement économique en EuroMed ? Article La Tribune partagé par Jean-Christophe Delhaye

Des étudiants jordaniens visitent l’exposition de déchets plastiques « Sea, la dernière étape » organisée en novembre 2014 dans la capitale, Amman, afin de sensibiliser la population à la protection de l’environnement marin. (Crédits : Reuters)

La valorisation des déchets peut-elle jouer un rôle prépondérant dans le développement économique des pays méditerranéens ? Une approche originale, mais non dépourvue d’effets. C’est l’objet du programme Med 3, examiné à la Villa Méditerranée de Marseille, lors de la récente Semaine économique de la Méditerranée.

Il y a les statistiques, et il y a les actions. Niveau chiffre, en voilà un plutôt significatif : les déchets municipaux sont deux fois plus importants en Europe qu’au Maghreb. Sauf que la proportion de production de ces déchets dans les pays du Sud et de l’Est de la Méditerranée, a augmenté de 15 % en dix ans, majoritairement causée par l’évolution des économies de ces pays. Se pose alors une question évidente : comment les traiter ?

Un programme euroméditerranéen initié par la métropole niçoise

D’où la mise en place d’actions : plutôt que de chercher à valoriser, chacun, tout seul dans son coin, c’est le dialogue et l’échange qui ont été préférés. L’objectif est d’encourager bien sûr la valorisation mais d’y ajouter également une dimension économique plus large qui prend en compte le développement des territoires.

C’est ainsi la philosophie du programme Med 3, piloté par la Métropole Nice-Côte d’Azur et qui rassemble pas moins de 33 partenaires venus de 11 pays différents et dont le budget – 4,7 millions d’euros – est financé à hauteur de 90 % par l’Union européenne. Son objectif est simple : mettre en place des initiatives innovantes, capables – et c’est bien là le plus important – de se pérenniser.

En Tunisie, la ville de Sfax se lance dans le recyclage

C’est comme cela qu’a été organisée la réhabilitation d’un site de recyclage à Sfax, deuxième ville et centre économique de la Tunisie, pays où 68 % des déchets sont d’origine organique.

La municipalité, associée au laboratoire d’analyses et de recherche de l’Institut préparatoire aux Études d’ingénieurs de Sfax (IPEIS) a acquis une ligne de tri, l’IPSEIS prenant en charge son exploitation. Conséquence : 50 % des déchets ménagers sont ainsi traités par extraction de la fraction organique, permettant de mettre au point un plan de gestion global desdits déchets.

« Il y a une vie après le programme, lorsque celui-ci s’arrête »,précise Mounir Medhi, le président de la commission de la santé, de la propreté et de la protection de la municipalité de Sfax, venu début novembre à Marseille pour participer à la Semaine Economique de la Méditerranée, et qui ne cache pas que l’étape suivante est de « passer à la privatisation » de l’outil.

En Jordanie, la chasse aux sacs plastiques

Autre exemple : à Aqaba, en Jordanie, c’est un vaste plan de réduction de la consommation des sacs plastiques qui a été entrepris. Deux chiffres illustrent bien la problématique : dans le monde, 300 millions de tonnes de plastique sont produites chaque année, et seules 5 % sont recyclés ; en Jordanie, pays touristique, ce sont 30 millions de sacs qui sont distribués annuellement.

Prenant le problème à bras-le-corps, l’Autorité de la Zone économique spéciale d’Aqaba a mis en place ApreWaM (pour Aqaba Preventive Solid Waste Management), soit un plan de gestion préventif des déchets et des sacs plastiques, qui s’est traduit par la distribution de sacs réutilisables dans les grandes surfaces et surtout par un soutien logistique aux chiffonniers.

Cette prise en compte globale du fonctionnement des déchets a porté ses fruits, l’Autorité de la Zone économique spéciale d’Aqaba préparant sur le sujet une réglementation pour faire de la cité jordanienne une ville sans sacs plastiques. Ambitieux. Mais en même temps révélateur d’un réel potentiel, si tant est que l’on éduque, encourage, explique et accompagne les bonnes volontés.

D’ailleurs, les exemples dans d’autres villes du pourtour méditerranéen sont pléthore. Cela montre surtout, comme l’a souligné à Marseille, Isabelle Raeser présente elle aussi à la Semaine économique de la Méditerranée, qu’il y a plus que l’action de recycler dans ces démarches. Et la directrice de la collecte et de la gestion des déchets de la Ville de Nice de préciser que désormais, « aux 3 R habituels – recycler, réduire, réutiliser – il faut désormais ajouter reconcevoir et redesigner ».