Smart Cities : Issy-les-Moulineaux et Lyon parmi les 15 villes européennes les plus avancées! Jean-Christophe Delhaye

La Commission européenne et le Ministère chinois de l’industrie et des technologies ont publié une étude comparative sur les projets de smart city mis en œuvre dans 15 villes chinoises et 15 villes européennes.

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Fabriquer des peintures qui ne polluent pas, c’est possible en Wallonie! Jean-Christophe Delhaye COP21

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La conférence sur le #climat, #COP21, a démarré lundi à Paris. Près de 50 000 personnes du monde entier y sont rassemblées et vont essayer de trouver un accord pour limiter le réchauffement climatique.

Mais, en Wallonie aussi, des personnes contribuent à la protection de l’environnement à leur échelle.

C’est le cas d’Etienne Deloz qui travaille au sein de l’asbl Espace Environnement en Wallonie. Il y propose des ateliers de fabrication de peinture naturelle dont il parle aisément :  » C’est à partir de matériaux simples de la nature comme la chaux, l’argile et l’huile de lin que je propose de fabriquer des peintures qui ne vont pas polluer les espaces intérieurs parce que ce sont des peintures qui ne vont pas dégager d’odeurs toxiques. Le gros avantage de ce type de peinture naturelle, c’est que vous rendez au mur sa capacité de pouvoir gérer l’humidité de l’air ambiant. La matière va prendre un peu l’humidité quand il y en a trop et la rendre quand il n’y en a pas assez. Dans des maisons parfois mal chauffées et où il y a un problème de pont thermique, cela va diminuer le risque de condensation et l’apparition de moisissures.  »

A sa manière donc, comme il le souligne avec une certaine ferveur, Etienne fait donc un geste pour la planète mais aussi pour le bien-être et le confort des gens.

 

Jean-Christophe Delhaye

Le recyclage des déchets nous transporte…Jean-Christophe Delhaye, Bruxelles

Le recyclage des déchets nous transporte

L’industrie automobile est très exigeante quant à la qualité des matériaux utilisés pour la construction des véhicules. Or, elle fait de plus en plus appel à la valorisation et au recyclage, démontrant ainsi les progrès accomplis dans ce domaine.Illustration avec le constructeur Renault.

JP-Hermine
Le recyclage des déchets nous transporte! Jean-Christophe Delhaye

Le recyclage des déchets nous transporte

3 questions à Jean-Philippe Hermine, directeur Stratégie et Plan environnement du groupe Renault et président de la filiale Renault Environnement

Que représente l’économie circulaire pour Renault ?
Renault est engagé depuis six ans dans une démarche pionnière d’économie circulaire. Le Groupe met en place des boucles de production pour faire des voitures en fin de vie de véritables gisements de matériaux qui serviront à produire de nouvelles voitures. Cela nécessite beaucoup de recherche et développement : il faut identifier et maîtriser les gisements à valoriser pour pouvoir nous alimenter en flux compatibles avec nos usages, élaborer des procédés de transformation qui donnent aux matériaux recyclés les mêmes qualités que les vierges, et voir comment appliquer ces matériaux à de nouveaux véhicules.
Nous avons travaillé, notamment, sur les matières métalliques – ce qui nous a permis de devenir autonomes en cuivre pour toutes nos fonderies européennes –, les platinoïdes utilisés pour fabriquer les pots catalytiques, et les plastiques, qui représentent aujourd’hui 12 % de la masse véhicule. Renault développe aussi ce qu’on appelle le remanufacturing, fondé sur la remise en état comme neuves de pièces récupérées sur des véhicules en réparation. Cette activité, portée par une usine dédiée qui emploie 300 personnes, se traduit chaque année par la construction de 15 000 moteurs et 15 000 boîtes de vitesses à partir d’anciens modèles.

Quels sont les enjeux de cette démarche pour votre Groupe ?
Ils sont à la fois écologiques et économiques. Notre objectif est de préserver l’environnement mais aussi d’améliorer notre compétitivité, notamment en nous affranchissant de la hausse des coûts des matières premières. L’économie circulaire crée de la valeur nouvelle : grâce au réemploi, par exemple, nous pouvons proposer des pièces de réparation qui bénéficient des mêmes garanties que les pièces neuves, mais qui coûtent de 50 à 80 % moins cher, ce qui fidélise nos clients. En outre, fabriquer ces pièces nécessite beaucoup moins d’eau et d’énergie.

Renault et SUEZ copilotent Indra, une entreprise de recyclage des véhicules hors d’usage : quel sens donnez-vous à ce partenariat ?
Les partenariats nous permettent d’agir concrètement pour faire progresser notre démarche d’économie circulaire et apporter des plus-values à la filière en conjuguant les expertises. Avec Indra, par exemple, nous avons associé les compétences de Renault et de SUEZ pour augmenter la part des plastiques recyclés issus des véhicules en fin de vie.
Notre objectif est d’atteindre un taux de valorisation de 95 %.

COP 21 Paris : 21 SOLUTIONS CONCRÈTES D’ÉCONOMIE CIRCULAIRE! Jean-Christophe Delhaye Bruxelles

JeanChristopheDelhaye

L’énergie verte issue de 5kg de déchets ménagers fera pousser 1kg de tomates

 

Jean-Christophe Delhaye

L‘économie circulaire ou les vertus du recyclage! Euronews Jean-Christophe Delhaye Bruxelles

http://fr.euronews.com/2015/12/04/l-economie-circulaire-ou-les-vertus-du-recyclage/
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La Commission présente ses mesures pour favoriser l’économie circulaire! Jean-Christophe Delhaye

C’est un fait, les Européens consomment trop et produisent trop de déchets. Et dans le même temps, les ressources naturelles diminuent. La solution, c’est le recyclage, ou plutôt l’économie circulaire. La Commission européenne a présenté ce mercredi une large série de mesures censées freiner ce gaspillage, réduire les émissions de gaz à effet de serre et doper la compétitivité européenne.

Le niveau des salaires dans l’Union européenne est plus élevé qu’en Asie. Le prix des ressources naturelles comme le pétrole ou les terres rares est plus important en Europe qu’ailleurs dans le monde. Bref, sa compétitivité, l’Europe ne pourra la trouver que dans une utilisation plus efficace des ressources. C’est le principe de l’économie circulaire que la Commission européenne a mis sur la table.

Recyclage de 65% des déchets d’ici 2030

Il s’agit d’un projet ambitieux, l’un des plus ambitieux de l’année même selon Frans Timmermans, le premier vice-président de la Commission européenne. Ce projet prévoit notamment de recycler 65% de nos déchets ménagers d’ici 2030. Mais pas seulement. L’économie circulaire mise aussi sur l’écoconception. C’est à dire des produits conçus pour être réutilisés, réparés ou plus facilement transformés.

L’économie circulaire, c’est aussi le développement de nouveaux modèles économiques comme le prêt ou la vente d’occasion. Des filières qu’il va falloir développer et qui, à terme, pourraient déboucher sur la création de deux millions d’emplois dans le secteur de la réparation ou du recyclage d’après la Commission.

 

(Reporté par notre journaliste Jean-Christophe Delhaye)

Parlement Européen : Économie circulaire : recycler et réutiliser nos produits! Jean-Christophe Delhaye

Parlement Européen : Économie circulaire : recycler et réutiliser nos produits Jean-Christophe Delhaye https://www.zonebourse.com/…/Parlement-Europeen–Economie-…/

En moyenne, chaque citoyen européen consomme quatorze tonnes de matières premières et produit cinq tonnes de déchets par an. Alors que les ressources diminuent, ces chiffres peuvent paraître alarmants. Pourtant, les produits ou matériaux que nous utilisons peuvent être réutilisés, réparés ou recyclés. Les députés réunis en session plénière à Bruxelles aujourd’hui débattront de nouvelles propositions législatives de la Commission visant à faciliter la transition vers une économie circulaire.

Qu’est-ce que l’économie circulaire ?

Dans une économie circulaire, le cycle de vie des produits est étendu afin de réduire l’utilisation de matières premières et la production de déchets.

L’économie circulaire mise notamment sur l’écoconception, un modèle de production qui rend la réutilisation, la réparation ou la transformation du produit plus simple. Dans notre sondage Twitter, vous avez été 72 % à déclarer que vous préférez essayer de réparer un appareil électroménager en panne plutôt que d’en racheter un autre.

Une gestion des déchets plus efficace ainsi qu’une meilleure durabilité du produit sont des éléments essentiels à la mise en place d’une économie circulaire. De nouveaux modèles économiques doivent également être développés : le prêt, le partage, le troc, la vente en seconde main…

La location de vêtements est un exemple d’économie circulaire. À tout moment, le client peut rendre au magasin ce qu’il a loué, et consomme donc sans avoir acheté et sans avoir besoin de jeter.

Cliquez ici pour accéder à toutes les actualités du Parlement européen

Le rapport du Parlement européen

Dans une résolution adoptee le 9 juillet, le Parlement demande demande à la Commission « de proposer, d’ici à la fin de 2015, un objectif visant à accroître l’efficacité dans l’utilisation des ressources au niveau de l’Union de 30 % d’ici à 2030, par rapport aux niveaux de 2014 ».

Selon la Commission européenne, cette mesure pourrait accroître le produit intérieur brut de l’Union européenne de près d’un pourcent et créer deux millions d’emplois durables supplémentaires.

« Il s’agit d’un changement de paradigme, d’un changement systémique et d’une immense opportunité commerciale cachée. Ce changement peut seulement voir le jour si nous faisons en sorte qu’un nouvel écosystème commercial émerge », a déclaré la rapporteur Sirpa Pietikäinen, députée démocrate-chrétienne finnoise, après le vote de la résolution en juillet.

Mercredi à midi, la Commission européenne a présenté un plan d’action ainsi que de nouvelles propositions concernant l’économie circulaire. Ces propositions seront ensuite débattues et votées par tous les députés.

(Article recueilli par notre journaliste Jean-Christophe Delhaye)

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La Ville de Nivelles à l’heure du développement durable et de l’environnement en Brabant Wallon! Jean-Christophe Delhaye

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Engagée depuis 2013 dans un agenda 21, la ville de Nivelles a mis le développement durable au centre de ses préoccupations dans une série de politiques menées par le collège. Et une des fiches-projets de cet agenda 21 conçu en concertation avec les citoyens et les acteurs associatifs concernait la promotion de l’économie circulaire.

Eco quoi ? Alors que l’économie actuelle est plutôt linéaire – on extrait des matières, on fabrique un produit, puis on le jette –, l’économie circulaire prend en compte tous les impacts environnementaux dès la conception d’un bien ou d’un service. Ce n’est pas la possession de l’objet qui est privilégiée mais bien son usage et en bout de course, il doit pouvoir être réparé, démonté ou recyclé pour faire repartir la boucle.

Restait à savoir, au niveau d’une ville, comment faire efficacement la promotion d’un tel concept. Un groupe de travail qui s’est penché sur le sujet a estimé que privilégier telle ou telle filière au détriment d’une autre ne serait pas adéquat.

C’est ainsi qu’est née l’idée de créer un trophée, afin de mettre en lumière diverses initiatives prises par les entreprises de Nivelles. Les entreprises au sens large : les commerçants, tout comme les exploitations agricoles par exemple, sont également des candidats potentiels.

L’intercommunale du Brabant wallon (IBW), l’association Nivelles Entreprises et l’Union des classes moyennes (UCM) sont parties prenantes et le règlement qui permettra d’attribuer ce trophée de l’économie circulaire a été soumis au conseil communal de lundi soir. A la connaissance de l’échevin du développement durable, Pascal Rigot (Ecolo), il s’agit d’une première en Belgique, et en tout cas certainement en Wallonie.

Des candidatures à remettre pour le 15 février

L’IBW, qui est déjà fort impliquée dans ces questions du fait de ses missions – traitement des déchets notamment – a dédié une personne pour accompagner la démarche de la ville de Nivelles. Elle fournira aussi un membre au jury qui planchera sur les différentes candidatures à remettre pour le 15 février prochain.

Les candidats doivent être implantés sur le territoire de Nivelles et peuvent soumettre soit un projet, soit une action qui est en cours depuis peu. Les critères pris en compte par le jury se rapporteront aux « piliers » de l’économie circulaire, avec aussi une attention pour la création d’emploi, la limitation des nuisances à supporter par la collectivité, l’innovation technologique ou encore la capacité pour l’action sélectionnée d’être reproduite ailleurs.

Il y aura un ou plusieurs lauréats et le prix ne sera pas une somme d’argent : les gagnants du trophée bénéficieront gratuitement des services des consultants de l’UCM pour développer et améliorer encore leur projet.