Présentation de l’économie circulaire (Jean-Christophe Delhaye)

Jean-Christophe Delhaye nous fait découvrir toute l’actualité récente environnementale.
Avec une approche plus pointue et diversifiée sur l’économie circulaire dans le quotidien de chacun…
Une économie porteuse d’avenir et d’emplois nouveaux.
Jean Christophe Delhaye

economie-circulaire-schema-Jean Christophe DelhayeUne économie circulaire propose de contrôler tous les flux dans le but de reproduire autant que possible le fonctionnement cyclique des écosystèmes naturels. Son objectif est de produire des biens et services tout en limitant fortement la consommationet le gaspillage des matières premières, et des sources d’énergies non renouvelables. Il s’agit donc de déployer une nouvelle économie circulaire, et non plus linéaire, fondée sur le principe de « refermer le cycle de vie » des produits, des services, des déchets, des matériaux, de l’eau et de l’énergie. (Définition du ministère de l’écologie, du développement durable et de l’énergie français)

L’économie circulaire fait référence à un panel de concepts, certains étant connus et appliqués aujourd’hui, d’autres étant plus innovants :

  • le réemploi,
  • le recyclage,
  • l’écologie industrielle qui permettra à des déchets d’une entreprise d’être reconvertis en matières premières d’une autre industrie ou de la même,
  • l’éco-conception vise à adopter une approche innovante : dès la conception du bien, une analyse de chaque étape du cycle de vie du bien est réalisée afin de minimiser les impacts environnementaux et d’optimaliser le réemploi voire le recyclage.

Cette remise en question du business model d’une entreprise peut mener vers une seconde approche : l’économie de fonctionnalité (ou économie de l’usage). L’économie actuelle se base sur la vente du bien au consommateur qui en devient propriétaire. L’économie de fonctionnalité remplace cette notion par celle de la vente de l’usage du bien et incite, par conséquent, les entreprises à aller à l’encontre de l’obsolescence programmée, à optimiser la consommation d’énergie, de matières premières, d’eau, etc.

Economie circulaire et économie de fonctionnalité sont donc intimement liées. L’économie circulaire implique donc une stratégie globale, cohérente, de la conception à la récupération du bien et pouvant mener jusqu’à la redéfinition du mode de consommation du bien.

Jean-Christophe Delhaye

 

PS: Quelques liens utiles (régulièrement mis à jour) sur ma chaîne de vidéos Youtube

a) L’ éco-conception/Jean-Christophe Delhaye

https://www.youtube.com/playlist?list=PLBGNFkOOEyhTPzwGXxCiqtZmbSWJQRGL

b) Economie Circulaire/Circular Economy/Circulaire Economie/Jean-Christophe Delhaye

 

c) Campagne « Ça suffit le gâchis » le supermarché!

(Campagne ADEME France Jean-Christophe Delhaye )

https://youtu.be/Gb04ghrVqeU

 

d) Biodiversité Veolia par Jean-Christophe Delhaye

e) La permaculture, l’agriculture urbaine du futur?/ Jean-Christophe Delhaye

Smart Cities : Issy-les-Moulineaux et Lyon parmi les 15 villes européennes les plus avancées! Jean-Christophe Delhaye

La Commission européenne et le Ministère chinois de l’industrie et des technologies ont publié une étude comparative sur les projets de smart city mis en œuvre dans 15 villes chinoises et 15 villes européennes.

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Vienne : une vision sociale de la smart city! Jean-Christophe Delhaye

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Jean-Christophe Delhaye

 

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Jean-Christophe Delhaye

 

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Jean-Christophe Delhaye

Représentée à l’occasion du Smart City Circle à Amsterdam début juin, la ville de Vienne aborde la smart city d’un point de vue social. La ville de demain selon Vienne sera garante d’une certaine qualité de vie et vise l’harmonie entre les couches sociales.

Avec les quelque 1,8 million d’habitants que compte Vienne dans son agglomération étendue, la ville regroupe environ 21 % de la population autrichienne. Il s’agit non seulement de la capitale de l’Autriche mais d’un Land de la République Fédérale, comme Berlin l’est pour l’Allemagne. La force de frappe viennoise s’inscrit donc tant sur le plan démographique et social, qu’économique et politique.

Et c’est bien ce premier aspect, le social, qui se trouve au centre des préoccupations des décideurs de la ville quand il en va de bâtir la stratégie du Vienne de demain. Pour l’heure, la capitale autrichienne est assise sur un héritage social plus que conséquent. Il existerait plus de 400 000 logements sociaux subventionnés par la mairie et par des associations à but non lucratif. « Notre vision de la smart city repose sur l’inclusion sociale, le maintien d’une société hétérogène et la réduction des fossés socio-économiques », explique Pia Hlava en charge de l’urbanisme à la mairie de Vienne.

Encore encensée par le dernier classement Mercer, qui classe Vienne au premier rang de 440 villes du monde entier, la capitale autrichienne se démarque par sa qualité de vie. Ce qui pousse aussi les autorités à penser la ville de demain sur la base d’un lieu agréable à vivre, jonché d’espaces verts (la moitié de la surface de la ville en serait recouverte).

Pourtant, des défis de taille se profilent au loin. D’ici 2030, Vienne devrait accueillir 200 000 résidents supplémentaires et le vieillissement de sa population est inéluctable. Le coût du financement des programmes sociaux risque donc de grimper en flèche. Aussi, comment réduire sa consommation énergétique et préserver la qualité de vie face à la croissance démographique ? « Nous avons besoin d’innovation pour trouver des réponses à ces challenges », lance Pia Hlava.

Le défi de voir des start-up émerger dans le domaine social

Et pour cela, l’Autriche jouit d’une scène start-up dynamique, soutenue massivement par le gouvernement. Selon l’Austrian Business Agency (ABA), 37 120 entreprises se sont créées en 2014 en Autriche, chiffre qui aurait doublé en 20 ans. Vienne a d’ailleurs été le berceau de jeunes pousses aujourd’hui devenues grandes, à l’image de Runtastic, Paysafecard, Jaha ou encore Bwin. Elle concentre également des événements aussi reconnus que le Pioneer Festival, rencontre internationale de start-up. Ce qui pourrait bien entraîner l’élan smart city dans la capitale. « Si Vienne a une population vieillissante, parallèlement le part des jeunes grandit. Ce qui suggère des défis mais aussi un potentiel énorme ! Nous souhaitons que ces nouvelles générations se fassent le porte-voix d’un meilleur vivre ensemble », commente Pia Hlava.

« De plus, la smart city de Vienne ambitionne d’atteindre un degré de cohésion sociale et de qualité de vie élevé (…) Pour Vienne, ce but se réalise par une participation sociale et des services d’intérêt général créés pour répondre aux besoins de l’Homme »,

extrait d’un éditorial signé par le maire Michael Häupl dans le cadre d’une présentation du programme Smart City Wien

Alors à quand le prochain champion autrichien de la domotique ou de la silver economy ? C’est en tout cas ce que souhaiteraient les autorités publiques derrière Smart City Wien. « Nous sommes prêts à soutenir l’innovation sous toutes ses formes et à fournir un cadre favorable à son développement sur le long terme. Toutefois, nous ne pensons pas la technologie pour la technologie, une orientation sociale est indispensable », explique Pia Hlava.

Une smart city portée par l’État fédéral autrichien et la municipalité de Vienne

Enfin, bien sûr, la smart city viennoise comme toute smart city se veut une cité au fonctionnement et donc à la consommation énergétique optimisés grâce à la technologie et aux énergies renouvelables. À noter que Vienne figure déjà en haut des classements des villes européennes les moins polluées.

L’État autrichien prend manifestement la question au sérieux et soutient la municipalité, tant ces enjeux dépassent les frontières de la capitale. En 2013, à l’issue d’un accord de coopération entre l’Etat fédéral et la municipalité de Vienne, le programme Smart City Wien a ainsi émergé afin de mettre en lumière des objectifs clairs et de soutenir la mise en place d’initiatives.

Dans une logique de partage de connaissances à l’échelle internationale s’est également créé un consortium de villes européennes leaders en matière d’économie d’énergie, auquel Vienne a pris part. Le programme Transform qui rassemble des acteurs publics et privés de 6 villes européennes aident ces même villes à mettre en place leur stratégie smart city et atteindre les objectifs européens « 20/20/20 » (20 % de réduction d’émission de C02, 20 % d’énergies renouvelables, 20 % d’efficacité énergétique).

Côté public, il semblerait donc que Vienne mette toutes les chances de son côté pour devenir une figure de la smart city européenne.

Jean-Christophe Delhaye

L’#économiecirculaire et l’#innovation au coeur du dispositif de la #COP21 Jean-Christophe Delhaye

Le site de Paris-Le Bourget, choisi pour sa capacité d’accueil et d’accessibilité va se transformer, pendant les deux semaines de la COP21 du 30 (…)

Le site de Paris-Le Bourget, choisi pour sa capacité d’accueil et d’accessibilité va se transformer, pendant les deux semaines de la COP21 du 30 (…)

Sourced through Scoop.it from: www.diplomatie.gouv.fr

L’#économiecirculaire et l’#innovation au coeur du dispositif de la #COP21 Jean-Christophe Delhaye

Parlement Européen : Économie circulaire : recycler et réutiliser nos produits! Jean-Christophe Delhaye

Parlement Européen : Économie circulaire : recycler et réutiliser nos produits Jean-Christophe Delhaye https://www.zonebourse.com/…/Parlement-Europeen–Economie-…/

En moyenne, chaque citoyen européen consomme quatorze tonnes de matières premières et produit cinq tonnes de déchets par an. Alors que les ressources diminuent, ces chiffres peuvent paraître alarmants. Pourtant, les produits ou matériaux que nous utilisons peuvent être réutilisés, réparés ou recyclés. Les députés réunis en session plénière à Bruxelles aujourd’hui débattront de nouvelles propositions législatives de la Commission visant à faciliter la transition vers une économie circulaire.

Qu’est-ce que l’économie circulaire ?

Dans une économie circulaire, le cycle de vie des produits est étendu afin de réduire l’utilisation de matières premières et la production de déchets.

L’économie circulaire mise notamment sur l’écoconception, un modèle de production qui rend la réutilisation, la réparation ou la transformation du produit plus simple. Dans notre sondage Twitter, vous avez été 72 % à déclarer que vous préférez essayer de réparer un appareil électroménager en panne plutôt que d’en racheter un autre.

Une gestion des déchets plus efficace ainsi qu’une meilleure durabilité du produit sont des éléments essentiels à la mise en place d’une économie circulaire. De nouveaux modèles économiques doivent également être développés : le prêt, le partage, le troc, la vente en seconde main…

La location de vêtements est un exemple d’économie circulaire. À tout moment, le client peut rendre au magasin ce qu’il a loué, et consomme donc sans avoir acheté et sans avoir besoin de jeter.

Cliquez ici pour accéder à toutes les actualités du Parlement européen

Le rapport du Parlement européen

Dans une résolution adoptee le 9 juillet, le Parlement demande demande à la Commission « de proposer, d’ici à la fin de 2015, un objectif visant à accroître l’efficacité dans l’utilisation des ressources au niveau de l’Union de 30 % d’ici à 2030, par rapport aux niveaux de 2014 ».

Selon la Commission européenne, cette mesure pourrait accroître le produit intérieur brut de l’Union européenne de près d’un pourcent et créer deux millions d’emplois durables supplémentaires.

« Il s’agit d’un changement de paradigme, d’un changement systémique et d’une immense opportunité commerciale cachée. Ce changement peut seulement voir le jour si nous faisons en sorte qu’un nouvel écosystème commercial émerge », a déclaré la rapporteur Sirpa Pietikäinen, députée démocrate-chrétienne finnoise, après le vote de la résolution en juillet.

Mercredi à midi, la Commission européenne a présenté un plan d’action ainsi que de nouvelles propositions concernant l’économie circulaire. Ces propositions seront ensuite débattues et votées par tous les députés.

(Article recueilli par notre journaliste Jean-Christophe Delhaye)

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La Ville de Nivelles à l’heure du développement durable et de l’environnement en Brabant Wallon! Jean-Christophe Delhaye

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Engagée depuis 2013 dans un agenda 21, la ville de Nivelles a mis le développement durable au centre de ses préoccupations dans une série de politiques menées par le collège. Et une des fiches-projets de cet agenda 21 conçu en concertation avec les citoyens et les acteurs associatifs concernait la promotion de l’économie circulaire.

Eco quoi ? Alors que l’économie actuelle est plutôt linéaire – on extrait des matières, on fabrique un produit, puis on le jette –, l’économie circulaire prend en compte tous les impacts environnementaux dès la conception d’un bien ou d’un service. Ce n’est pas la possession de l’objet qui est privilégiée mais bien son usage et en bout de course, il doit pouvoir être réparé, démonté ou recyclé pour faire repartir la boucle.

Restait à savoir, au niveau d’une ville, comment faire efficacement la promotion d’un tel concept. Un groupe de travail qui s’est penché sur le sujet a estimé que privilégier telle ou telle filière au détriment d’une autre ne serait pas adéquat.

C’est ainsi qu’est née l’idée de créer un trophée, afin de mettre en lumière diverses initiatives prises par les entreprises de Nivelles. Les entreprises au sens large : les commerçants, tout comme les exploitations agricoles par exemple, sont également des candidats potentiels.

L’intercommunale du Brabant wallon (IBW), l’association Nivelles Entreprises et l’Union des classes moyennes (UCM) sont parties prenantes et le règlement qui permettra d’attribuer ce trophée de l’économie circulaire a été soumis au conseil communal de lundi soir. A la connaissance de l’échevin du développement durable, Pascal Rigot (Ecolo), il s’agit d’une première en Belgique, et en tout cas certainement en Wallonie.

Des candidatures à remettre pour le 15 février

L’IBW, qui est déjà fort impliquée dans ces questions du fait de ses missions – traitement des déchets notamment – a dédié une personne pour accompagner la démarche de la ville de Nivelles. Elle fournira aussi un membre au jury qui planchera sur les différentes candidatures à remettre pour le 15 février prochain.

Les candidats doivent être implantés sur le territoire de Nivelles et peuvent soumettre soit un projet, soit une action qui est en cours depuis peu. Les critères pris en compte par le jury se rapporteront aux « piliers » de l’économie circulaire, avec aussi une attention pour la création d’emploi, la limitation des nuisances à supporter par la collectivité, l’innovation technologique ou encore la capacité pour l’action sélectionnée d’être reproduite ailleurs.

Il y aura un ou plusieurs lauréats et le prix ne sera pas une somme d’argent : les gagnants du trophée bénéficieront gratuitement des services des consultants de l’UCM pour développer et améliorer encore leur projet.

4 innovations au service des « smart cities » de demain! Jean-Christophe Delhaye

4 innovations au service des « smart cities » de demain! Jean-Christophe Delhaye

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Si les grandes villes veulent devenir durables, elles devront gagner en « intelligence » pour mieux gérer les ressources et développer des services publics plus économes. Partout dans le monde, entreprises, universités et chercheurs conçoivent de nouvelles solutions connectées pour aider les maires à faire de leur ville une « smart city ».

RECHARGER LES SMARTPHONES GRÂCE À UNE MICRO-TURBINE

Avec son chargeur pour smartphones, SUEZ environnement montre en Espagne qu’il y a de l’énergie dans l’eau ! Cette innovation, qui devrait faciliter la vie des possesseurs de smartphones et de tablettes lorsqu’ils se déplacent, permet de fournir l’électricité nécessaire à la recharge des batteries en utilisant l’énergie hydraulique des réseaux d’eau urbains, transformée en énergie électrique. Cela grâce à la solution APT Systems® Pico-turbine initialement conçue pour alimenter en électricité des installations de production et distribution d’eau. Installé en surface sur la voirie ou dans un centre commercial par exemple, le chargeur se présente sous la forme d’une borne. Outre son caractère pratique, cet équipement permet de fournir une énergie propre et 100% renouvelable, contribuant au développement durable des villes.

CONNECTER LES MOBILIERS URBAINS

Dans le cadre des nombreux appels à projets qu’elle a lancés, la ville de Paris expérimente et déploie depuis quelques années de nouveaux mobiliers urbains intelligents. La ville a ainsi confié à l’entreprise JCDecaux le déploiement d’abribus connectés. Ces abribus proposent de nouvelles fonctionnalités comme la possibilité de recharger son mobile, ou encore un écran de 36“ permettant de rechercher un itinéraire, d’accéder à des informations de proximité et des petites annonces. Ces innovations concrétisent des expérimentations menées par la ville et ses prestataires, tels que JCDecaux, depuis quelques années. Des services similaires étaient ainsi proposés au sein des parcs et espaces verts grâce à « L’Escale Numérique », un espace de repos connecté et accessible à tous conçu par le designer Mathieu Lehanneur . Une « table Play » qui met à disposition une sélection de jeux en ligne a également été imaginée pour un déploiement dans les parcs et jardins de la ville.

SUIVRE SA CONSOMMATION D’EAU DEPUIS SON SMARTPHONE

La gestion de la ressource en eau dans les régions touchées par la sécheresse nécessite l’implication de tous les consommateurs. L’exemple de la Californie, dont le gouverneur a appelé les habitants à réduire leur consommation, montre la difficulté de modifier les comportements des usagers. Malgré les recommandations répétées depuis plusieurs mois, rares sont les baisses significatives. Pour Robb Barnitt, dirigeant d’une start-up de la Silicon Valley, qui a lancé récemment l’application mobile Dropcountr, l’une des raisons réside dans le manque d’information des usagers sur leur propre consommation. Grâce à Dropcountr, chaque usager du service de l’eau peut contrôler sur son smartphone sa consommation, la comparer à celle d’autres usagers ou encore recevoir une alerte en cas de fuite. Une alerte peut également être envoyée lorsque des restrictions d’arrosage sont décidées par les autorités. L’interface est intuitive avec des données simples, issues des systèmes d’information des services de distribution d’eau partenaires.

MESURER LA PLUVIOMÉTRIE ET PRÉVENIR LES RISQUES D’INONDATION À L’AIDE DE PARAPLUIES CONNECTÉS

Le volume de pluies dans une ville peut différer d’un quartier à l’autre voire d’une rue à l’autre. Afin de connaître avec précision la pluviométrie de la ville d’Amsterdam, quartier par quartier, et de la prémunir des dommages que peuvent causer les pluies torrentielles, l’institut AMS (Advanced Metropolitan Solutions) a initié en octobre 2014 le projet Rain Sense. Ce projet consiste à collecter les données relatives à la pluviométrie grâce à deux sources complémentaires : des parapluies connectés et une application mobile. Cette application permet à chaque habitant de lancer une alerte en prenant une photo ou en signalant une averse à un point précis, mais également de vérifier que son logement ne présente pas de risque d’inondation. Couplées à un modèle hydrodynamique 3D conçu par l’AMS, les données recueillies permettront aux autorités de prendre les précautions nécessaires en cas d’épisodes pluvieux de forte intensité.

Jean-Christophe Delhaye

La smart city : la ville devient intelligente! Jean-Christophe Delhaye

La smart city : la ville devient intelligente! Jean-Christophe Delhaye

Aujourd’hui, seulement 2 % de la surface de la terre sont occupés par les villes. Or, d’ici 2050, elles accueilleront 70 % de la population mondiale et seront à l’origine de 80 % des émissions de CO2.

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De part cette démographie croissante, outre les questions énergétiques, les villes, sont d’ores et déjà confrontées à de nombreux problèmes de ressources (espace, mobilité, financement, etc.), problèmes auxquels elles doivent très rapidement trouver des réponses pour demeurer attractives aux yeux des nouveaux talents, des entrepreneurs, des créateurs, des investisseurs… bref, de tous ceux qui contribuent à sa vitalité.

Dans un tel contexte, un nouveau concept émerge progressivement : celui des « smart cities ». Des villes modernes, capables de mettre en œuvre des infrastructures (d’eau, électricité, gaz, transports, services d’urgence, services publics, bâtiments, etc.) communicantes et durables pour améliorer le confort des citoyens, être plus efficaces, tout en se développant dans le respect de l’environnement.

Des exemples concrets de Smart City en France

Cette video présente des témoignages de responsables de collectivités locales : Découvrez concrètement comment Schneider Electric accompagne les villes et les opérateurs, dans le cadre d’une approche collaborative, pour rendre la ville efficace, durable et agréable à vivre.

Jean-Christophe Delhaye

Smart Cities and Communities The European Innovation Partnership on Smart Cities and Communities! Jean-Christophe Delhaye

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The European Innovation Partnership on Smart Cities and Communities (Jean-Christophe Delhaye)

The European Innovation Partnership on Smart Cities and Communities (EIP-SCC) brings together cities, industry and citizens to improve urban life through more sustainable integrated solutions.

This includes applied innovation, better planning, a more participatory approach, higher energy efficiency, better transport solutions, intelligent use of Information and Communication Technologies (ICT), etc.

Invitation for Commitments

The Invitation for Commitments closed on 15 June. 370 eligible commitments were submitted by over 3000 partners. See info graphicpdf . All commitments are published on the online marketplace http://eu-smartcities.eu/ .

The first public draft of the Operational Implementation Planpdf(2.15 Mb) Choose translations of the previous link , the operational annex to the Strategic Implementation Planpdf(880 kB) Choose translations of the previous link , has now also been published and gives a wealth of detailed examples for integrated smart city solutions.

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Jean-Christophe Delhaye

L’Afrique aussi commence à rémunérer les services rendus par la nature! Jean-Christophe Delhaye

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Face à la crise environnementale, en Afrique comme ailleurs, un nouveau constat s’impose : la nature fournit aux hommes une multitude de services d’importance primordiale qu’il convient de sauvegarder.

Prenons par exemple le cas des forêts tropicales. Ces fameux « poumons » de la planète assurent une fonction de régulation climatique en stockant le carbone, tout en abritant la moitié de la biodiversité terrestre mondiale et en protégeant les ressources en eau des populations locales. La valeur de ces services dits « environnementaux » sur le plan économique est de mieux en mieux appréhendée et de nouveaux instruments se mettent en place pour assurer leur fourniture.

En Tanzanie, dans les montagnes Usambara de l’Est, une entreprise locale, assurant la gestion des services d’eau pour la ville de Tanga (300 000 habitants), a jugé rentable d’investir dans la protection du bassin versant fournissant les ressources en eau qu’elle exploite. Elle finance l’appui aux communautés situées en amont du bassin versant pour que celles-ci mettent en œuvre des mesures de conservation des sols – reforestation, cultures en terrasse, agroforesterie… – permettant à la fois de limiter l’érosion et d’améliorer la production agricole.

Des incitations financières

L’entreprise Tanga-Uwasa s’était en effet rendu compte que la déforestation et les pratiques agricoles non durables de ces communautés étaient à l’origine des problèmes de sédimentation et de surcharge en nutriments des eaux qu’elle exploitait. L’érosion avait entraîné une baisse de 25 % des capacités de stockage de son principal réservoir et les coûts annuels de traitement des eaux avaient doublé entre 2005 et 2010 pour atteindre plus de 200 000 euros. L’entreprise a donc décidé d’investir un montant équivalent entre 2013 et 2016 pour financer les mesures de conservation des sols.

Avec un peu de retard sur d’autres régions du monde et notamment l’Amérique centrale, ce type d’initiatives « gagnant-gagnant » se multiplie en Afrique. Aux abords du parc national Amboseli au Kenya, au pied du mont Kilimandjaro, des propriétaires terriens massaïs reçoivent depuis 2008 des paiements annuels (environ 12 euros par hectare) pour maintenir des usages des terres et pratiques compatibles avec la circulation des éléphants vers l’aire protégée voisine des collines Chyulu.

Ces paiements sont financés par le gouvernement, des agences de développement et un opérateur touristique dont l’activité en dépend. En différents endroits du continent, des populations rurales reçoivent des incitations financières issues des marchés du carbone pour conserver la forêt ou planter des arbres, comme c’est le cas depuis 2003 en Ouganda dans le cadre du programme « des arbres pour des bénéfices globaux » de l’ONG Ecotrust.

Conflits fonciers

Ces initiatives innovantes, connues sous le nom de « paiements pour services environnementaux » (PSE) s’appuient sur une logique contractuelle. Leur attractivité tient à leur capacité à mobiliser de nouvelles sources de financement pour la conservation, bénéficier aux populations locales et améliorer le rapport coût-efficacité des actions de conservation. Ce dernier objectif est associé au principe de paiement aux résultats : plutôt que financer des actions visant à atteindre des résultats, il semble plus rentable de payer directement et de manière conditionnelle à l’obtention des résultats. Pour ces trois raisons, leur développement en Afrique semble prometteur.

Mais pour en tirer le meilleur parti, les pays africains doivent encore mettre en place des cadres institutionnels adaptés. La clarification de la tenure des terres représente un défi majeur alors que les droits exclusifs sur les terres sont rares (les Etats étant souvent légalement présumés propriétaires des terres) et les conflits fonciers nombreux.

Il s’agit également de renforcer les capacités d’organisation des populations locales et de mettre en place les mécanismes légaux, institutionnels et fiscaux nécessaires pour générer de nouvelles sources de financement pour la conservation de la nature. Les financements climatiques, qui sont au cœur des négociations internationales devant aboutir en fin d’année à Paris à un accord global sur le climat, sont particulièrement visés. Les PSE pourraient permettre de mieux accéder à ces fonds et les canaliser jusqu’aux populations locales.

La nécessité de lois environnementales

Il s’agit aussi d’être réaliste par rapport au potentiel des PSE. Leur mise en place est coûteuse et prend du temps. L’ignorer revient à s’exposer à un certain nombre de risques : augmentation des conflits fonciers, accaparement des bénéfices par les élites locales, création d’incitations perverses (mettant fin à toute conservation désintéressée)…

Enfin, les paiements pour services environnementaux sont loin d’être des solutions adaptées à tous les problèmes environnementaux. Le renforcement de l’application de la législation environnementale en Afrique demeure une priorité pour limiter par exemple l’exploitation illégale du bois ou le trafic d’ivoire qui a atteint des niveaux records ces dernières années et décime les populations d’éléphants et de rhinocéros du continent.

Kurt Lonsway manager de la division environnement et changement climatique de la Banque africaine de développement.

Jean-Christophe Delhaye

Thomas Legrand est coauteur de l’étude « Les paiements pour services environnementaux : un outil prometteur pour la gestion durable de l’environnement en Afrique » publiée par la Banque africaine de développement en juin 2015.

En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/afrique/article/2015/06/19/l-afrique-aussi-commence-a-remunerer-les-services-rendus-par-la-nature_4657683_3212.html#jcvUxVdykhP840Iu.99