Présentation de l’économie circulaire (Jean-Christophe Delhaye)

Jean-Christophe Delhaye nous fait découvrir toute l’actualité récente environnementale.
Avec une approche plus pointue et diversifiée sur l’économie circulaire dans le quotidien de chacun…
Une économie porteuse d’avenir et d’emplois nouveaux.
Jean Christophe Delhaye

economie-circulaire-schema-Jean Christophe DelhayeUne économie circulaire propose de contrôler tous les flux dans le but de reproduire autant que possible le fonctionnement cyclique des écosystèmes naturels. Son objectif est de produire des biens et services tout en limitant fortement la consommationet le gaspillage des matières premières, et des sources d’énergies non renouvelables. Il s’agit donc de déployer une nouvelle économie circulaire, et non plus linéaire, fondée sur le principe de « refermer le cycle de vie » des produits, des services, des déchets, des matériaux, de l’eau et de l’énergie. (Définition du ministère de l’écologie, du développement durable et de l’énergie français)

L’économie circulaire fait référence à un panel de concepts, certains étant connus et appliqués aujourd’hui, d’autres étant plus innovants :

  • le réemploi,
  • le recyclage,
  • l’écologie industrielle qui permettra à des déchets d’une entreprise d’être reconvertis en matières premières d’une autre industrie ou de la même,
  • l’éco-conception vise à adopter une approche innovante : dès la conception du bien, une analyse de chaque étape du cycle de vie du bien est réalisée afin de minimiser les impacts environnementaux et d’optimaliser le réemploi voire le recyclage.

Cette remise en question du business model d’une entreprise peut mener vers une seconde approche : l’économie de fonctionnalité (ou économie de l’usage). L’économie actuelle se base sur la vente du bien au consommateur qui en devient propriétaire. L’économie de fonctionnalité remplace cette notion par celle de la vente de l’usage du bien et incite, par conséquent, les entreprises à aller à l’encontre de l’obsolescence programmée, à optimiser la consommation d’énergie, de matières premières, d’eau, etc.

Economie circulaire et économie de fonctionnalité sont donc intimement liées. L’économie circulaire implique donc une stratégie globale, cohérente, de la conception à la récupération du bien et pouvant mener jusqu’à la redéfinition du mode de consommation du bien.

Jean-Christophe Delhaye

 

PS: Quelques liens utiles (régulièrement mis à jour) sur ma chaîne de vidéos Youtube

a) L’ éco-conception/Jean-Christophe Delhaye

https://www.youtube.com/playlist?list=PLBGNFkOOEyhTPzwGXxCiqtZmbSWJQRGL

b) Economie Circulaire/Circular Economy/Circulaire Economie/Jean-Christophe Delhaye

 

c) Campagne « Ça suffit le gâchis » le supermarché!

(Campagne ADEME France Jean-Christophe Delhaye )

https://youtu.be/Gb04ghrVqeU

 

d) Biodiversité Veolia par Jean-Christophe Delhaye

e) La permaculture, l’agriculture urbaine du futur?/ Jean-Christophe Delhaye

Combien d’emplois créés et détruits par l’économie circulaire en Aquitaine ? Jean-Christophe Delhaye

Le Ceser (Conseil économique social et environnemental régional) vient de livrer un rapport instructif sur l’impact en termes d’emploi de l’économie circulaire et les besoins en formation…

Le Ceser (Conseil économique social et environnemental régional) vient de livrer un rapport instructif sur l’impact en termes d’emploi de l’économie circulaire et les besoins en formation…

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See on Scoop.itEconomie Circulaire par Jean-Christophe Delhaye + #COP21

Smart Cities : Issy-les-Moulineaux et Lyon parmi les 15 villes européennes les plus avancées! Jean-Christophe Delhaye

La Commission européenne et le Ministère chinois de l’industrie et des technologies ont publié une étude comparative sur les projets de smart city mis en œuvre dans 15 villes chinoises et 15 villes européennes.

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Vienne : une vision sociale de la smart city! Jean-Christophe Delhaye

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Jean-Christophe Delhaye

 

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Jean-Christophe Delhaye

 

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Jean-Christophe Delhaye

Représentée à l’occasion du Smart City Circle à Amsterdam début juin, la ville de Vienne aborde la smart city d’un point de vue social. La ville de demain selon Vienne sera garante d’une certaine qualité de vie et vise l’harmonie entre les couches sociales.

Avec les quelque 1,8 million d’habitants que compte Vienne dans son agglomération étendue, la ville regroupe environ 21 % de la population autrichienne. Il s’agit non seulement de la capitale de l’Autriche mais d’un Land de la République Fédérale, comme Berlin l’est pour l’Allemagne. La force de frappe viennoise s’inscrit donc tant sur le plan démographique et social, qu’économique et politique.

Et c’est bien ce premier aspect, le social, qui se trouve au centre des préoccupations des décideurs de la ville quand il en va de bâtir la stratégie du Vienne de demain. Pour l’heure, la capitale autrichienne est assise sur un héritage social plus que conséquent. Il existerait plus de 400 000 logements sociaux subventionnés par la mairie et par des associations à but non lucratif. « Notre vision de la smart city repose sur l’inclusion sociale, le maintien d’une société hétérogène et la réduction des fossés socio-économiques », explique Pia Hlava en charge de l’urbanisme à la mairie de Vienne.

Encore encensée par le dernier classement Mercer, qui classe Vienne au premier rang de 440 villes du monde entier, la capitale autrichienne se démarque par sa qualité de vie. Ce qui pousse aussi les autorités à penser la ville de demain sur la base d’un lieu agréable à vivre, jonché d’espaces verts (la moitié de la surface de la ville en serait recouverte).

Pourtant, des défis de taille se profilent au loin. D’ici 2030, Vienne devrait accueillir 200 000 résidents supplémentaires et le vieillissement de sa population est inéluctable. Le coût du financement des programmes sociaux risque donc de grimper en flèche. Aussi, comment réduire sa consommation énergétique et préserver la qualité de vie face à la croissance démographique ? « Nous avons besoin d’innovation pour trouver des réponses à ces challenges », lance Pia Hlava.

Le défi de voir des start-up émerger dans le domaine social

Et pour cela, l’Autriche jouit d’une scène start-up dynamique, soutenue massivement par le gouvernement. Selon l’Austrian Business Agency (ABA), 37 120 entreprises se sont créées en 2014 en Autriche, chiffre qui aurait doublé en 20 ans. Vienne a d’ailleurs été le berceau de jeunes pousses aujourd’hui devenues grandes, à l’image de Runtastic, Paysafecard, Jaha ou encore Bwin. Elle concentre également des événements aussi reconnus que le Pioneer Festival, rencontre internationale de start-up. Ce qui pourrait bien entraîner l’élan smart city dans la capitale. « Si Vienne a une population vieillissante, parallèlement le part des jeunes grandit. Ce qui suggère des défis mais aussi un potentiel énorme ! Nous souhaitons que ces nouvelles générations se fassent le porte-voix d’un meilleur vivre ensemble », commente Pia Hlava.

« De plus, la smart city de Vienne ambitionne d’atteindre un degré de cohésion sociale et de qualité de vie élevé (…) Pour Vienne, ce but se réalise par une participation sociale et des services d’intérêt général créés pour répondre aux besoins de l’Homme »,

extrait d’un éditorial signé par le maire Michael Häupl dans le cadre d’une présentation du programme Smart City Wien

Alors à quand le prochain champion autrichien de la domotique ou de la silver economy ? C’est en tout cas ce que souhaiteraient les autorités publiques derrière Smart City Wien. « Nous sommes prêts à soutenir l’innovation sous toutes ses formes et à fournir un cadre favorable à son développement sur le long terme. Toutefois, nous ne pensons pas la technologie pour la technologie, une orientation sociale est indispensable », explique Pia Hlava.

Une smart city portée par l’État fédéral autrichien et la municipalité de Vienne

Enfin, bien sûr, la smart city viennoise comme toute smart city se veut une cité au fonctionnement et donc à la consommation énergétique optimisés grâce à la technologie et aux énergies renouvelables. À noter que Vienne figure déjà en haut des classements des villes européennes les moins polluées.

L’État autrichien prend manifestement la question au sérieux et soutient la municipalité, tant ces enjeux dépassent les frontières de la capitale. En 2013, à l’issue d’un accord de coopération entre l’Etat fédéral et la municipalité de Vienne, le programme Smart City Wien a ainsi émergé afin de mettre en lumière des objectifs clairs et de soutenir la mise en place d’initiatives.

Dans une logique de partage de connaissances à l’échelle internationale s’est également créé un consortium de villes européennes leaders en matière d’économie d’énergie, auquel Vienne a pris part. Le programme Transform qui rassemble des acteurs publics et privés de 6 villes européennes aident ces même villes à mettre en place leur stratégie smart city et atteindre les objectifs européens « 20/20/20 » (20 % de réduction d’émission de C02, 20 % d’énergies renouvelables, 20 % d’efficacité énergétique).

Côté public, il semblerait donc que Vienne mette toutes les chances de son côté pour devenir une figure de la smart city européenne.

Jean-Christophe Delhaye

Pourquoi la crise est une chance pour l’économie circulaire.Jean-Christophe Delhaye

La filière du recyclage doit surfer sur la chute des prix des matières premières pour se fortifier et se développer….

La filière du recyclage doit surfer sur la chute des prix des matières premières pour se fortifier et se développer….

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Pourquoi la crise est une chance pour l’économie circulaire.Jean-Christophe Delhaye

See on Scoop.itEconomie Circulaire par Jean-Christophe Delhaye + #COP21

Le recyclage des déchets nous transporte…Jean-Christophe Delhaye, Bruxelles

Le recyclage des déchets nous transporte

L’industrie automobile est très exigeante quant à la qualité des matériaux utilisés pour la construction des véhicules. Or, elle fait de plus en plus appel à la valorisation et au recyclage, démontrant ainsi les progrès accomplis dans ce domaine.Illustration avec le constructeur Renault.

JP-Hermine
Le recyclage des déchets nous transporte! Jean-Christophe Delhaye

Le recyclage des déchets nous transporte

3 questions à Jean-Philippe Hermine, directeur Stratégie et Plan environnement du groupe Renault et président de la filiale Renault Environnement

Que représente l’économie circulaire pour Renault ?
Renault est engagé depuis six ans dans une démarche pionnière d’économie circulaire. Le Groupe met en place des boucles de production pour faire des voitures en fin de vie de véritables gisements de matériaux qui serviront à produire de nouvelles voitures. Cela nécessite beaucoup de recherche et développement : il faut identifier et maîtriser les gisements à valoriser pour pouvoir nous alimenter en flux compatibles avec nos usages, élaborer des procédés de transformation qui donnent aux matériaux recyclés les mêmes qualités que les vierges, et voir comment appliquer ces matériaux à de nouveaux véhicules.
Nous avons travaillé, notamment, sur les matières métalliques – ce qui nous a permis de devenir autonomes en cuivre pour toutes nos fonderies européennes –, les platinoïdes utilisés pour fabriquer les pots catalytiques, et les plastiques, qui représentent aujourd’hui 12 % de la masse véhicule. Renault développe aussi ce qu’on appelle le remanufacturing, fondé sur la remise en état comme neuves de pièces récupérées sur des véhicules en réparation. Cette activité, portée par une usine dédiée qui emploie 300 personnes, se traduit chaque année par la construction de 15 000 moteurs et 15 000 boîtes de vitesses à partir d’anciens modèles.

Quels sont les enjeux de cette démarche pour votre Groupe ?
Ils sont à la fois écologiques et économiques. Notre objectif est de préserver l’environnement mais aussi d’améliorer notre compétitivité, notamment en nous affranchissant de la hausse des coûts des matières premières. L’économie circulaire crée de la valeur nouvelle : grâce au réemploi, par exemple, nous pouvons proposer des pièces de réparation qui bénéficient des mêmes garanties que les pièces neuves, mais qui coûtent de 50 à 80 % moins cher, ce qui fidélise nos clients. En outre, fabriquer ces pièces nécessite beaucoup moins d’eau et d’énergie.

Renault et SUEZ copilotent Indra, une entreprise de recyclage des véhicules hors d’usage : quel sens donnez-vous à ce partenariat ?
Les partenariats nous permettent d’agir concrètement pour faire progresser notre démarche d’économie circulaire et apporter des plus-values à la filière en conjuguant les expertises. Avec Indra, par exemple, nous avons associé les compétences de Renault et de SUEZ pour augmenter la part des plastiques recyclés issus des véhicules en fin de vie.
Notre objectif est d’atteindre un taux de valorisation de 95 %.

COP 21 Paris : 21 SOLUTIONS CONCRÈTES D’ÉCONOMIE CIRCULAIRE! Jean-Christophe Delhaye Bruxelles

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L’énergie verte issue de 5kg de déchets ménagers fera pousser 1kg de tomates

 

Jean-Christophe Delhaye

Smart Cities : quand les villes vous épient ! Jean-Christophe Delhaye,Bruxelles

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Comment préserver sa vie privée dans des villes ultra-connectées et bardées de capteurs ? Un problème qui nécessitera un solide encadrement règlementaire.

Anusha Rahman, ministre des TIC pakistanais, s’est exprimée sur la scène du Smart City Congress de Barcelone, choisissant le très stratégique sujet des données personnelles.

« Plus grande est notre dépendance à l’égard de l’infrastructure numérique, plus grande est notre vulnérabilité », rappelait-elle alors, visant le système de surveillance biométrique indien de masse Aaadhaar, qui permet de lier des données personnelles à la fiche d’un citoyen, et de les partager et exploiter à qui mieux mieux.

Le problème réside en grande partie dans l’absence de règles portant sur le traitement des données collectées, explique Cities of the Future. Un panel d’experts du Smart City Congress a ainsi montré qu’aucun des exposants présents sur le salon n’a sécurisé son processus de collecte de données. Un seul prend en compte la problématique des données personnelles.

Exploitation de données hors contrôle

Et c’est sans compter sur le devenir des données recueillies. LinkNYC propose ainsi du Wi-Fi gratuit à New York, mais financé par une exploitation massive des données des utilisateurs se connectant à son réseau. Un phénomène classique avec les réseaux Wi-Fi ouverts.

L’arrivée des Smart Cities multiplie les capteurs, à un point tel qu’il est possible de retracer le parcours d’une personne, en recoupant les données renvoyées par ces capteurs, les bornes Wi-Fi et autres appareils connectés. « Ce ne sont pas vos données, vous savez ? » rappelle fort justement Cities of the Future.

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Crédit photo : © CristinaMurana – Shutterstock

Recueilli par Jean-Christophe Delhaye,Bruxelles
En savoir plus sur http://www.silicon.fr/smart-cities-villes-epient-132835.html#zKqPtxVL5c5VEwSm.99

L‘économie circulaire ou les vertus du recyclage! Euronews Jean-Christophe Delhaye Bruxelles

http://fr.euronews.com/2015/12/04/l-economie-circulaire-ou-les-vertus-du-recyclage/
Continuer à lire … « L‘économie circulaire ou les vertus du recyclage! Euronews Jean-Christophe Delhaye Bruxelles »

La Commission présente ses mesures pour favoriser l’économie circulaire! Jean-Christophe Delhaye

C’est un fait, les Européens consomment trop et produisent trop de déchets. Et dans le même temps, les ressources naturelles diminuent. La solution, c’est le recyclage, ou plutôt l’économie circulaire. La Commission européenne a présenté ce mercredi une large série de mesures censées freiner ce gaspillage, réduire les émissions de gaz à effet de serre et doper la compétitivité européenne.

Le niveau des salaires dans l’Union européenne est plus élevé qu’en Asie. Le prix des ressources naturelles comme le pétrole ou les terres rares est plus important en Europe qu’ailleurs dans le monde. Bref, sa compétitivité, l’Europe ne pourra la trouver que dans une utilisation plus efficace des ressources. C’est le principe de l’économie circulaire que la Commission européenne a mis sur la table.

Recyclage de 65% des déchets d’ici 2030

Il s’agit d’un projet ambitieux, l’un des plus ambitieux de l’année même selon Frans Timmermans, le premier vice-président de la Commission européenne. Ce projet prévoit notamment de recycler 65% de nos déchets ménagers d’ici 2030. Mais pas seulement. L’économie circulaire mise aussi sur l’écoconception. C’est à dire des produits conçus pour être réutilisés, réparés ou plus facilement transformés.

L’économie circulaire, c’est aussi le développement de nouveaux modèles économiques comme le prêt ou la vente d’occasion. Des filières qu’il va falloir développer et qui, à terme, pourraient déboucher sur la création de deux millions d’emplois dans le secteur de la réparation ou du recyclage d’après la Commission.

 

(Reporté par notre journaliste Jean-Christophe Delhaye)